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Commission Energie
 
Parlement d'Ariège

Impact de certaines technologies

Les usages de l’énergie sont très variés : transports, chauffage résidentiel,  industrie, agriculture etc.. Certaines technologies sont mises en avant (ou occultées) dans les orientations choisies par le pouvoir politique actuellement inféodé au pouvoir financier et politique. 

Elles ont parfois des conséquences très importantes en termes de  pollutions, de niveau de subsidiarité, d’impact social etc..

L'énergie libre

Il y a aujourd'hui des expériences de laboratoire et des prototypes qui fonctionnent, mais beaucoup de développements restent à faire avant qu'ils puissent remplacer un réacteur nucléaire ou autre installation de puissance. Il est certain qu'à terme ils y parviendront et cela boulversera évidemment toute notre civilisation. Quand ? Cela dépendra de notre niveau de sagesse collective et de notre libération du pouvoir de l'argent.

Elle est également appelée Energie du point zéro, Energie du vide, et elle permet la conception de moteurs surnuméraires, c'est-à-dire qui produisent plus d'énergie qu'ils n'en consomment et qui donc génèrent de l'énergie gratuitement.

D'éminents physiciens , de plus en plus nombreux, Nassim Haramein notamment, ont compris comment utiliser ce vide bouillonnant d'énergie tourbillonnante pour en extraire de l'énergie gratuite et aussi pour maîtriser la gravité.

La face cachée de l’énergie : l’industrie extractive

Les équipements qui transforment les sources primaires de l’énergie – pétrole, gaz, minerai d’uranium etc. – ainsi que les dispositifs utilisant cette énergie - câbles, moteurs, batterie, électronique etc. - utilisent une grande quantité de métaux rares dont l’extraction et la purification entraînent des pollutions et des volumes de déchets colossaux, très souvent toxiques  et pratiquemeent non régénérables.


Ces mines et carrières ont généralement deux caractères problématiques :
 -  Les minerais présentent des teneurs très faibles du composant

    recherché, qui est disséminé dans des volumes de roche

    gigantesques : Uranium et Lithium ont une teneur d’environ 0,1 %

    dans les gisements exploités.

 -  L’élément recherché est associé à un cortège d’autres éléments,

    principalement des métaux et des métalloïdes, dont certains

    sont particulièrement toxiques pour la santé humaine et, plus

    largement, pour toute forme de vie. 


Pour ces deux raisons, l’industrie minière met en œuvre des procédés complexes et longs, très consommateurs d’eau et d’énergie, et générant des quantités considérables de déchets.


Ce secteur est responsable dans le monde du plus grand nombre de conflits socio-environnementaux et est impliqué dans le plus grand nombre d’assassinats de défenseurs des droits.

① Mine de charbon de Hambach, Allemagne
② Usine de traitement de nickel de Doniambo, Nouvelle-Calédonie
③ Digue de résidus miniers, mine de molybdène de Thompson Creek, Idaho, États-Unis
④ Déversement de résidus miniers dans la baie de Calancan, mine d'or de Marcopper, Philippes
⑤ Ancienne mine de cuivre-or de Rio Tinto, Espagne
⑥ Fumeur noir à 3 000 m de profondeur au niveau de la dorsale médio-atlantique
⑦ Cathodes de cuivre en Zambie
⑧ Déchets électroniques dans une installation de traitement à Kigali, Rwanda

En bref, l’Industrie extractive est intrinsèquement prédatrice et dangereuse ; elle génère des montagnes de déchets que l’on ne sait pas  réhabiliter ; elle utiise souvent le déversement, technique de gestion des déchets miniers la plus polluante et destructrice qui soit ; des millions d’anciens sites miniers dans le monde sont abandonnés.

Controverses minières

Controverses-minieres-AsysTexy
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Distribution de l’électricité

La demande en électricité est très variable, au cours de la journée et de la saison et dépend de l’activité économique.

 
L’électricité nucléaire (75 % de la consommation française) n’est pas modulable en puissance. Le photo-voltaïque et l’éolien ont des puissances disponibles aléatoires. L’hydraulique ne peut être que partiellement modulé.


L’électricité est très difficilement stockable. Pour être stockée elle doit être soit transformée en une autre forme d’énergie – hydrogène, eau surélevée - qui à son tour peut re-fournir de l’électricité grâce à des piles à combustible , soit recharger des batteries, en particulier celles qui ont perdues leur pleine capacité et peuvent encore être utilisées comme réservoir tampon d’électricité.


L’équilibre du réseau électrique qui doit fournir une puissance instantanée adaptée à une demande variable, est donc très complexe à gérer. Cet équilibre nécessite de jongler avec les barrages hydroélectriques, les centrales au fioul ou au gaz – biogaz ou gaz fossile – dont la mise en route est très rapide, ainsi qu’avec les échanges transfrontaliers.

Hydrogène

Aujourd’hui, plus de 95 % de l’hydrogène produit dans le monde est issu du gaz naturel, du pétrole ou du charbon, c’est à dire d’énergies fossiles.  Sous le prétexte fallacieux de « décarboner » l’hydrogène, il est prévu de développer à très grande échelle un autre procédé : l’électrolyse de l’eau : 2 molécules d’eau donnent 2 molécules d’hydrogène et une molécule d’oxygène. 
Oui mais, si le principe est simple, il demande d’une part une production en série de gigantesques électrolyseurs, eux-mêmes grands consommateurs de métaux ou de produits toxiques, d’autre part des quantités d’électricité considérables pour l’électrolyse elle-même.

La France consomme aujourd’hui chaque année près de 900 000 tonnes d’hydrogène, ce qui engendre de l’ordre de 9 millions de tonnes de CO2 par an. Il est essentiellement destiné à la fabrication d’engrais azoté et de plastique. Un projet délirant prévoit son très fort développement : faire rouler tous les poids lourds à l’hydrogène !
L’hydrogène est un gaz dangereux qui s’enflamme deux fois plus vite que le propane ou le méthane, fuit beaucoup plus facilement et explose au contact de l’air. Couvrir le territoire de pipelines et de stations de distribution d’hydrogène est donc une opération dangereuse. « Il y aura des morts à cause de l’hydrogène. » admet  Philippe Boucly, président de l’association France Hydrogène.

 L’Union européenne prévoit de faire rouler d’ici 2030 cent mille camions à l’hydrogène décarboné. À terme pour alimenter les trois millions de camions qui parcourent l’Europe, il faudra alors 2.772 TWh/an, soit 427 réacteurs nucléaires ou 27.200 km² de panneaux solaires, c’est-à-dire plus de deux fois la taille de l’Île-de-France !

Déjà en Gironde, il est prévu de raser 1.000 hectares de pins maritimes pour implanter un complexe photovoltaïque et un site de production d’hydrogène. 
 Rien que pour remplacer l’hydrogène fossile actuellement consommé par l’industrie européenne (pétrochimie et engrais) par de l’hydrogène issu de l’électrolyse à partir d’électricité décarbonnée, il faudrait l’équivalent de 86 réacteurs nucléaires ou 5.470 km² de panneaux photovoltaïques, soit la superficie du département de l’Ardèche. Quant à l’ambition pour 2050, qui est de produire 2.250 TWh/an d’hydrogène par électrolyse, elle nécessite simplement de multiplier par sept ce qu’on vient d’énoncer.

Le plan hydrogène français entérine en fait discrètement la relance du nucléaire

 Le CEA s’est lancé depuis un an dans la conception de petits réacteurs nucléaires modulaires de 150 MW, expressément conçus pour la production d’hydrogène par électrolyse. 


Le délire technico-industriel explore également la possibilité d’importer massivement l’hydrogène obtenu à partir de fermes solaires géantes déployées dans le Sahara ! L’hydrogène pourrait y être transformé sur place en nitrate.

Voiture électrique

Comme les batteries ne durent qu’une dizaine d’années seulement à leur plein potentiel (qu’on les utilise ou non), pour être rentable il faut :
   -   que les véhicules aient de petites batteries, et donc ne servent qu’à

       des déplacements locaux, 
   -   que leur usage soit intensif, 
   -   que la recharge de ces batteries s’effectue en mode lent et ne crée

       pas de pics de consommation d’électricité, 
   -   que les métaux des batteries soient recyclés
   -   au minimum, que les batteries soient massivement réutilisées pour

       stocker l’électricité solaire ou éolienne qui est discontinue.
Ce n’est évidemment pas ce qui est actuellement développé. 

Produire un véhicule électrique demande beaucoup plus d’énergie, et émet deux fois plus de gaz à effet de serre que de produire un véhicule thermique, du fait de la production de sa batterie et de sa motorisation.
La voiture électrique cause une énorme pollution minière en raison des métaux utilisés : lithium, cuivre, argent, aluminium, nickel. Cette pollution et les impacts sociétaux associés se situent hors de France ; elle est importée sous forme de « pollution grise ».

Du fait de leur motorisation et de leurs batteries, les véhicules électriques favorisent la transition vers des véhicules sans conducteur, pilotés par des capteurs et des algorithmes, dont ils sont l’une des briques technologiques.


L’autonomie apparente du propriétaire d’une automobile autonome recouvrirait en fait sa radicale dépendance. 

Enfin, la généralisation des véhicules autonomes nécessitera le déploiement de la 5G, le renouvellement des infrastructures routières et placera la mobilité sous le grand ordonnancement du big data et des réseaux.

Voiture à air comprimé

La détente de l'air comprimé a été utilisée très tôt comme énergie de propulsion pour divers véhicules. Des tramways à air comprimé ont été mis en service vers 1880 à Nantes puis à La Rochelle et en région Parisienne où ils circulèrent pendant 40 ans.


Si l'air comprimé stocké ne contient pas de polluant, et si le moteur n'a pas besoin de lubrifiant, ce type de moteur n'émet ni fumées, ni gaz polluant et est plus silencieux qu’un moteur à explosion. 


Mais avec quelle énergie a été obtenue l’air comprimé ? Avec des compresseurs mus à l’électricité, renouvelable ou nucléaire ? Avec du photovoltaïque intermittent et aléatoire ?


Comparé à un réservoir d’essence, le réservoir d’air comprimé de même volume contient beaucoup moins d’énergie, ce qui restreint fortement l’autonomie du véhicule. 

La société MDI a conçu un véhicule à l’allure futuriste capable de transporter 3 personnes à 70 km/h, avec une autonomie de 200 km. Il est léger et construit avec de matériaux écologiques et recyclables. 

Il pourrait trouver sa place en ville, dans les aéroports etc. mais il n’est actuellement pas commercialisé.

Une autre technologie est d’utiliser du gaz comprimé comme accessoire d’un moteur à essence : récupération d’énergie au freinage et appoint de puissance en accélération.

 

Ainsi le prototype Peugeot 2008 Hybrid Air ne consomme que 2,9l/100 km et n’émet que 69g de CO2/km.

Voiture roulant à l’éthanol

Tous les types d’essence commercialisés en France contiennent de l’éthanol ;  1 % des terres sont actuellement consacrées à le produire. 


   -   E10 anciennement SP95-E10, ce carburant contient 10 % d’éthanol. 
   -   E5 correspond aux anciennes appellations SP95 et SP98 et contient

       jusqu’à 5 % d’éthanol d’origine végétale. 
   -   E85 est aussi appelé super éthanol E85, et contient entre 65 % et 85 %

       de bioéthanol, le reste étant de d'essence.

La sustitution partielle à l’essence d’origine fossile constitue une évolution positive et les avantages économiques actuellement accordés au E85 vont faire  fortement augmenter sa production.

 

L’impact sur les terres agricoles est à surveiller et d’autres matières premières pour le fabriquer - algues, déchets végétaux -  sont à étudier. 

Méthanisation

La méthanisation est le processus naturel biologique de dégradation de la matière organique en absence d'oxygène (anaérobie).

Des micro-organismes produisent à l’intérieur d’un digesteur, un mélange gazeux de méthane CH4 et de gaz carbonique CO2 qui après séparation se transforme en biogaz et en une boue résiduelle, le digestat, qui peut être  réutilisé pour l’agriculture. 


Toutes les matières organiques, qu’elles soient d'origine animale, végétale, bactérienne ou fongique, sont méthanisables :

   Collecte des

      déchets  →

 

 

  

    Stockage,

    digestion  →   

 

 


  Valorisation

  en digestat  → 

   et biogaz

   -   Produits agricoles : fumier et lisier, culture intermédiaire à vocation

       énergétique, paille et menue-paille, et autres résidus de culture.

       Par an, en France, 150 millions de tonnes de résidus organiques

       pourraient être valorisés en biogaz.
   -   Industrie agroalimentaire : graisses végétales ou animales,

       sous-produits d'usines de transformation.
   -   Assainissement : boues organiques, graisses, produits de vidanges. 
   -   Ménages : les ordures ménagères fermentescibles, les déchets verts.
   -   Collectivités : déchets verts des services techniques des communes,

       déchets de cuisine en restauration collectives.
   -   Gestion des paysages et de l'environnement : déchets verts

       d'entreprises de paysage.
   -   Gros producteurs : déchets des marchés communaux et de gros,

       déchets de la grande restauration commerciale.
   -   Commerce alimentaire : supermarchés et artisans.

Sous réserve, bien sûr,

d’en organiser la collecte. 

Il existe des méthaniseurs de toutes les dimensions, depuis le système individuel jusqu’à des usines géantes qui ne peuvent se justifier que s’il existe des quantité considérables de déchets disponibles et non des cultures dédiées à cette effet.